la vie spirituelle

A  Rocamadour, l’art de passer du culturel au spirituel

 

À travers cette étape vers Compostelle, davantage de pèlerins veulent découvrir autrement ce haut lieu spirituel.

Pour visiter bien sûr

«Entre Rocamadour et Compostelle, un lien invisible s’est tissé au fil des siècles, remarque Alain Faucon, l’un des promoteurs de cette variante. On trouve en effet plusieurs représentations de la Vierge du Quercy sur la Camino francés» et beaucoup d’Espagnols la vénèrent.Pour aller en Galice, depuis le Puy en Velay, la voie de Rocamadour, au prix d’efforts supplémentaires attire. Pourquoi ? «Pour visiter bien sûr» : l’évidence de la réponse fuse sans hésitation. Ces quatre mots sont lancés avec tant de forces qu’ils sembleraient se défier de toute démarche religieuse. Ainsi, Eric 42 ans cadre comptable à Roanne, de passage pour la journée, explique que pour lui la foi relève d’un autre âge : «Je ne sais pas ce qu’il y a après la mort, je suis agnostique mais je me pose des questions. Le site de Rocamadour m’interroge».

Frémissement de l’âme

Aujourd’hui, après le Jubilé de 2013 qui a permis de mieux faire connaître ce haut lieu quercynois, celui-ci exerce de plus en plus un rayonnement spirituel. Ainsi la «marche d’approche» qui y conduit à travers le Parc naturel régional des Causses, parait taillée sur mesure pour se préparer à ce rendez-vous. Chemin du pèlerin, visite guidée des diverses chapelles, messe quotidienne, nuitée d’étape possible, recueillement à la crypte. Tout est fait pour que le visiteur ressente à un moment ou à un autre un «frémissement de l’âme». C’est ici qu’intervient particulièrement Laurence du Peloux, guide mandatée par le recteur. Avec elle, l’architecture grandiose du site nous fait passer du culturel au sacré. Elle va nous dire comment et pourquoi.

visite guidée du sanctuaire de Rocamadour